Une planification optimale de la saison est essentielle pour tout cavalier, mais surtout pour un pilote de trial, puisque six championnats majeurs sont organisés dans l’élite tout au long de l’année (National Indoor and Outdoor, World Indoor and Outdoor, TDN Indoor et TDN Outdoor). Si l’on ajoute à cela tous les voyages et courses qui ne comptent pas dans le calendrier, il est facile de se rendre compte qu’il ne reste presque plus de temps pour bien planifier une saison.
Les pilotes amateurs ou semi-professionnels n’ont pas un emploi du temps aussi intensif, mais en contrepartie, ils doivent généralement combiner leurs tâches professionnelles ou académiques avec une formation. Du côté positif, nous avons la possibilité de bien planifier une routine hebdomadaire et de consacrer la pré-saison à connaître nos limites.
À ce stade, nous pouvons comprendre que la planification d’une saison est quelque chose de très sérieux, auquel nous devons consacrer le temps qu’elle mérite vraiment, car avec un plan d’action défini, il nous sera plus facile d’atteindre notre objectif, ou du moins de savoir quelle direction nous devons prendre.
Pour ce faire, nous aurons besoin de Prendre conscience de l’endroit où nous sommes, où nous voulons aller et de ce que nous devons faire, ce n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît, car parfois nous nous trompons inconsciemment ou nous sabotons, nous pouvons donc toujours nous tourner vers un coach sportif spécialisé pour nous soutenir sur le chemin de la réalisation de nos objectifs. Ces objectifs doivent être mesurables, spécifiques, tangibles, réalistes, atteignables et en phase avec notre environnement.
Une fois que nous aurons un objectif clair, chacun devra travailler dans une certaine direction, mais l’une des choses que nous devrons faire ensemble sera sûrement de construire un plan de formation.
Ce plan doit être individualisé, chaque personne est différente, bien que tous les plans doivent avoir une continuité, une progression et un objectif adéquat.
LES ÉTAPES À SUIVRE
Comment puis-je élaborer un programme de formation ?
Je conseille de chercher un bon coach (Cela ne veut pas dire qu’il nous fait payer une fortune), le bon entraîneur doit suivre quelques directives d’accompagnement et de bon sens, avoir son athlète informé et éduqué à tout moment, la première chose à faire est de passer un examen médical, pour savoir quel est votre niveau réel de santé et de forme.
En quoi doit consister la reconnaissance ?
De mon point de vue, une anamnèse, des antécédents personnels pathologiques, un examen physique, un électrocardiogramme, un test d’effort, accompagné d’un test et d’une prise de sang, c’est la moindre des choses. Ce sera le meilleur moyen de savoir, avec des données objectives, où nous en sommes et quelles attitudes nous devrions développer. Il est très important de choisir et d’effectuer les bons tests d’évaluation, afin que les données soient fiables.
Une fois que nous avons le niveau initial et établi le but de la formation et les objectifs à atteindre, nous devons choisir la formation et sa distribution, pour évaluer ultérieurement les niveaux atteints, il y a toujours un plan de formation qui peut être amélioré, donc le formateur doit être très attentif à son client.
Selon le niveau du programme, que ce soit pour l’initiation , le perfectionnement ou le perfectionnement, les heures hebdomadaires de formation seront. Environ 12 séances par mois de 50 à 120 minutes devraient être le minimum, bien que cela dépende toujours de l’athlète et de l’objectif du programme. Au fur et à mesure que la saison avance, l’intensité augmentera et le volume des entraînements diminuera.
Il n’est pas conseillé de faire des exercices très intenses deux jours d’affilée, alors que des exercices d’intensité modérée ou moyenne peuvent être effectués tous les jours, le lendemain d’une activité très intense il est conseillé de programmer des exercices de souplesse et de course ou de natation continue pour favoriser la récupération de notre corps.
EXEMPLE DE DISTRIBUTION GÉNÉRALE DE LA FORMATION.
LUNDI: Repos actif. Natation douce ou concept d’aviron 2.
MARDI : Condition physique.
MERCREDI : Repos / Technique Sportive.
JEUDI : Condition physique.
VENDREDI : technique sportive.
SAMEDI : activation.
DIMANCHE : Compétition.
Chaque jour, nous devons terminer les séances par un travail de flexibilité et des visualisations.
Evidemment cela va dépendre de plusieurs facteurs comme le moment de la saison, le niveau de l’athlète, etc… Dans tous les cas, il est important d’évaluer fréquemment l’athlète pour savoir comment il se porte et pouvoir adapter le programme à lui. J’aime les éduquer, et qu’ils apprennent à se connaître, afin qu’ils accordent de l’importance aux quatre piliers qui amélioreront leur niveau et leur qualité de vie ; le repos, la nourriture, l’entraînement et la positivité.
Chaque séance doit comporter une partie d’échauffement, une partie principale (technique sportive, exercices d’intensité) et un retour au calme (relaxation, visualisation, jeux de respiration et où nous effectuerons des étirements qui jouent un rôle très important dans cette spécialité).
L’entraîneur est obligé d’étudier le comportement physiologique du cavalier pendant la compétition et l’entraînement, dans les études que nous avons menées avec plusieurs cavaliers de championnat du monde de toutes les spécialités, nous avons obtenu des données très intéressantes qui nous donnent la clé de la façon dont chaque athlète doit s’entraîner, dans chaque spécialité. Cette étude
Il doit être fait plusieurs fois par an, non seulement en compétition mais aussi à l’entraînement.
Nous étudions l’entraînement d’un coureur d’essai, nous voyons que pendant qu’il s’échauffe, il est autour de 120-150 battements, lorsqu’il démarre, la zone est à environ 160 bpm, pendant environ quatre minutes en montant à 190 bpm, plus tard en ayant une descente abrupte qui doit être prise en charge.
Cela nous donne des informations très intéressantes, cependant l’entraînement n’est pas conforme à la même étude faite en course, il faut donc les corriger, afin qu’il soit le plus proche possible de la compétition. De cette façon, nous pourrions améliorer la qualité de leur entraînement et leurs performances lors des événements futurs, ce qui est une information de plus pour améliorer leur plan d’entraînement pour les compétitions futures.
CONCLUSIONS
En conclusion, nous pouvons dire qu’un bon entraînement sera un facteur déterminant dans nos performances, dans lesquelles il doit y avoir beaucoup de travail avec la moto. Donner de l’importance à toutes les capacités physiques, combinant (force, endurance, vitesse et souplesse), en plus de la motricité, qui sera d’une importance vitale dans cette spécialité, Bas du corps fort, une zone centrale tonique, la force, l’endurance, l’explosivité, les fléchisseurs et les extenseurs des mains fonctionnaient correctement. Je ne veux pas que vous oubliiez certains secrets que beaucoup de professionnels n’ont pas encore trouvés et qui doivent également être formés ; Être positif, heureux, aimer s’entraîner, se reposer et manger correctement, vous rapprochera de notre objectif et probablement non seulement prolongera votre vie, mais vous fera aussi mieux la vivre.
Texte : F. Delfín Photos : FD & DQ